Refuge de la PRA
Via la cascade de l'OURSIERE avec retour par les Lacs ROBERT

Mon point de vue

Le refuge de la PRA est une « référence » pour les randonneurs. A ne pas manquer. Ce refuge est une « mini usine » (deux services en été pour rassasier les randonneurs), de nombreux dortoirs ……

Cette balade est une boucle. Elle est conseillée aux marcheurs avertis (longue avec un fort dénivelé), avec des passages difficiles. Elle permet de découvrir différents paysages typiques de montagne :

- une balade dans la forêt

- plusieurs torrents de montagne avec quelques cascades dont la cascade de l'OURSIERE qui est une réplique en miniature des chutes du NIAGARA.

- plusieurs lacs de montagne

- quelques grimpettes qui valent le déplacement

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Il est conseillé pour ce type de balades de prendre des bâtons, surtout pour aider dans la traversée les petits névés qui sont encore présents fin mai. Pensez aussi aux chaussures de marche qui sont imperméables. Cela aide dans la traversée des torrents à gué, surtout à cette époque de l'année, où la fonte des neiges enfle les torrents.

Dernière chose, le portable passe très mal sur la majorité de l'itinéraire.

Accès

De Grenoble, prendre la direction d'URIAGE puis de CHAMROUSSE par la D111. 

Dépassez le restaurant de la SEIGLIERE de 1,3KM, garez-vous dans le chemin qui part à votre gauche. Bonne balade.

Fiche technique

  Le balisage ROUGE/BLANC à partir de la cascade de l'OURSIERE jusqu'au refuge de la PRA est par endroit à peine visible (plutôt effacé). Mais j'ai confiance aux bénévoles qui s'occupent du fléchage des GR pour que ceci devienne une fausse information !

Description

Vous partez du lieu "La Gafe" 1100 M pour une montée vers la refuge de la PRA. 

Il existe une aire de pique-nique au départ, mais attention, une pancarte signale la présence des reptiles. Eux, aussi aiment les pique-niques !

La balade commence par une piste forestière, bien large . Profitez-en car c'est peut-être le seul moment "pénard" de la journée ! Le départ est matinal, et l'humidité fait remonter toutes les senteurs de la forêt. 

Au bout de 15mn, une première intersection. Prenez le chemin de gauche comme cela est indiqué. Quelques pas plus loin, vous traversez le premier torrent (il y en aura d'autres dans cette journée chargée) avec un petit pont. 

Vous arrivez à une clairière (20mn). Prenez le chemin qui monte. Il est rappelé que le sentier comporte des passages difficiles. 

On entend déjà le bruit sourd du torrent au loin (25mn). LE sentier monte mais pour l'instant c'est encore facile. La montée s'effectue en sous bois, il ne fait ni trop chaud ni trop froid. Ceci est peut-être différent en plein été. 

Le chemin se transforme en sentier qui commence à monter (35mn). Le souffle devient plus saccadé. C'est sûrement la partie la plus difficile qui commence (1H de montée pas trop évidente)

Première cascade et première pause buvette pour SCOTT mon chien .

Prendre le chemin à droite à la pancarte noire écrite "L'OURSIERE". NE pas continuer tout droit (45mn).

Les lacets se font de plus en plus serrés. 

Une nouvelle cascade (1H-1380m). Un petit névé enjambe la cascade . Le bâton est utile surtout pour ceux qui ne sont pas trop rassurés ou sensibles. Mon chien s'assoit sur le névé. Cela faisait un "paillon"  qu'il n'avait plus vu la neige (au moins 1 mois)

Autre cascade (1H10) . On est vraiment à la fonte des neiges comme le montre l'eau qui descend de la cascade. . Attention, c'est glissant même pour les chiens, n'est-ce pas SCOTT!

Regardez autour de vous (vallée du GRESIVAUDAN). Devant vous, première photo de la montée vers la PRA 

Vous atteignez la cascade de l'OURSIERE (1479m) après 1H15 de bonne marche (le panneau au départ de la balade annonçait 1H30 mais c'était sans compté sur la présence de SCOTT). 

Approchons-nous de celle-ci. Une petite brume (comme un brumisateur) nous enveloppe . C'est NIAGARA. EN plein été, il faut se retenir pour ne pas plonger. 

Tout à l'heure, on passera au sommet de celle-ci après 15 mn de marche supplémentaire.    .

Faisons un effort pour abandonner la cascade (1H35 1585m). Bien nous en a pris car une petite vallée nous tend les bras . C'est le lieu idyllique pour les pique-niques sauf qu'il faut 2H pour l'atteindre!  Cette prairie est magnifique. Pause baignade pour SCOTT  . Tiens un petit pont enjambe le torrent mais il mène nulle part  

Vous ne pouvez pas vous tromper, suivre le sentier qui remonte le torrent à droite (certaines portions sont dans l'eau à cette époque de l'année). 

Une intersection (1H40) nous indique le chemin. Tout droit, c'est la monété vers la PRA (la nôtre), à droite, c'est le sentier du retour depuis les lacs ROBERT.

Vous sortez de la prairie pour empruntez le sentier qui monte au col

Dans bas, cela semble difficile mais ce n'est rien par rapport au début de notre balade car ici, le sentier monte en lacets faciles.

Cela y est, on attaque la montée  .

Presque au sommet (Excusez-moi, j'ai perdu ici mon référentiel de temps). Quelques gentianes (fleurs protégées) nous rendent la montée plus facile. .

Au loin, on distingue les remontées du Lac ROBERT (station de Chamrousse)  et le col de la PRA

La montée laisse place à une vallée verdoyante lézardée par des torrents . Scott semble être à son aise sauf lorsqu'il faut traverser le torrent (tant qu'il a pied, il adore sinon il est au bord de la panique).

Traversez dés que possible le torrent car le GR continue sur la rive gauche de ce dernier en remontant celui-ci. J'ai voulu suivre le balisage, si bien que j'ai dû faire trempette à mes chaussures pour le franchir. Scott lui n'a pas tellement apprécié (il a dû nager). Le GR continue tout droit au fond de la vallée.

On a des plus en plus de névés. Le bâton de tout bon marcheur est nécessaire pour les franchir . Le petit col au fond de la vallée laisse place à une nouvelle vallée aussi magnifique que la précédente  .

Encore quelques efforts, et on arrive à la magnifique prairie qui est à la porte du refuge de la PRA .

SCOTT nouvelle pause baignade . Quand il a pied, c'est le pied pour lui.

Le refuge de la PRA est visible (3H30-2109m) . J'ai pris du retard sur le temps indiqué à la GAFE. Ceci s'explique que j'ai mis pas mal de temps pour trouver où franchir le torrent.

Bizarre il est fermé => Adieu aux espoirs de la petite mousse!

Un petit coup d'oeil aux alentours. On n'est pas venu pour rien 

Tiens mon référentiel temps remarche de nouveau, maintenant les temps seront indiqués depuis le départ du refuge de la PRA. Après une petite pause d'1H pour recharger les batteries, départ vers les lacs ROBERT.

Le premier lac  (LAC BERNARD) est atteint au bout de 15mn . C'est beau un lac enneigé. J'ai fait souvent ce parcours, mais c'est chaque fois différent. Les eaux du lac sont turquoises , la température semble convenir à SCOTT . Ce n'est pas un épagneul breton mais plutôt un épagneul finlandais !

Le marquage du GR ici est flambant neuf. 

Encore des névés . Pourvu qu'il n'y a pas un névé infranchissable sur le chemin du retour

On traverse le torrent (50mn) . On commence à appercevoir la petite praire si charmante du matin . 

Continuez sur le sentier qui longe le torrent. De toute façon, il n'y a pas d'autre choix.  

On jette un coup d'oeil sur la montée du matin .Pas mal la grimpette !

Pour les plus courageux (ce n'est pas mon cas), il semblerait possible de rejoindre l'itinéraire du matin en descendant directement la pente 

Avec un peu de recul, nous avons les deux itinéraires . A gauche, celui du matin, à droite celui du retour

Profitons de faire quelques belles photos en effectuant un 360° (ce qui était impossible ce matin avec le soleil en face)

Encore un petit névé. N'hésitez pas de faire demi-tour si vous avez perdu le balisage du GR.  , cela arrive même aux meilleurs (comme moi pour ce névé). Il faut mieux faire demi-tour que de se planter.

Le moindre petit raidillon coupe maintenant les jambes (6H de marche au compteur). Pour moi mais pas pour mon chien qui continue à jouer dans la neige.

On voit à gauche le chemin des lacs ROBERT et à droite ce que je suppose être le chemin de retour vers la cascade de l'OURSIERE (1890m 1H25) , au pied de cette montagne

On voit la vallée du GRESIVAUDAN à droite. Par temps clair (hélas les cumulus sont de la partie aujourd'hui comme souvent d'ailleurs), on doit voir jusqu'au lac du BOURGET (CHAMBERY). Tant pis pas de photo !

Après le Nième torrent (1875m) on  arrive au sentier qui nous ramène à la CASCADE De l'OURSIERE comme l'indique les inscriptions sur ce caillou (Clos de VERNES 1875m)

Mais pour être conforme au descriptif de cette balade, je vais d'abord vous accompagnez aux lacs ROBERT en continuant tout droit.

Encore ce raidillon pour monter aux lacs ROBERT (1H45) Cela fait pas mal de dénivelé pour la journée.

Quelques photos pour immortaliser les lacs ROBERT encore enneigés

Derrière nous le col de la PRA d'où nous venons.

Faisons demi-tour pour rejoindre le sentier qui doit nous ramener à la cascade de l'OURSIERE. Attention, la pierre comportant l'inscription (2H35-1895m)  signalant ce sentier est peu visible dans le sens CHAMROUSSE -> LA PRA. Elle est à l'emplacement d'un panneau indicateur couché par terre et complètement rouillé. Prendre le chemin à gauche.

Le début du sentier semble facile  mais c'est trompeur pour la suite. Nous ne sommes plus sur le GR car les marques rouges sont à peine visibles.

Le paysage (la végétation) change. Ce n'est plus la haute montagne mais la forêt (1735m-3H20)

Un dernier coup d'oeil sur la cascade

Le chemin est un coupe patte. A déconseiller de faire cette balade dans le sens inverse. . La pente est abrupte. De plus ce sentier est peu fréquenté (aucune trace sur le névé que je viens de franchir). Tiens un puis deux de chute. Je dois commencer à sentir la fatigue.

On rejoint l'itinéraire du matin (1570m-3H30)  

SCOTT récupère par un nouveau bain de pieds  . Cela doit être sur prescription médicale.

On arrive à la cascade (4H) où l'on apprécie encore plus la petite brume rafraîchissante. 

La journée est terminée, je peux m'asseoir dans la voiture (9H35) . Scott dort déjà.

Autres Possibilités 

Anecdotes

La première fois que j’ai dormi dans ce refuge, j’ai eu droit à un sérieux orage. C’était au mois de juillet et une multitude de tentes se trouvaient dans la prairie, à deux pas du refuge. Bientôt, on a vu arriver les campeurs, trempés de la tête aux pieds, qui venaient s’abriter au refuge et dormir sur ou sous les tables de la salle à manger (he oui, en été, le refuge est souvent plein !).

Observez la prairie, si vous êtes peu nombreux au refuge, vous découvrirez plein de marmottes.

J'ai reçu un message sur mon portable lors de la descente vers la cascade de l'OURSIERE. C'était le fiston qui validait sa première année de STAPS à GRENOBLE (BAC + 1). Il était fier le paternel.